The first book-length examination of the aftereffects of September 11 on Canadians.
In September 11 Kent Roach provides a critical examination of the consequences of September 11 for law, democracy, sovereignty, and security. He assesses a broad range of anti-terrorism measures including the Anti-terrorism Act, the smart border agreement, Canadian participation in the war in Afghanistan, changes to refugee policy, the 2001 Security Budget, and the proposed Public Safety Act.
Roach evaluates both the opposition of many civil society groups to the Anti-terrorism Act and the government's defence of the law as necessary to prevent terrorism and consistent with human rights. He warns that exceptions to legal principles made to fight terrorism may spread to attempts to combat other crimes and suggests that Canadian law may not provide adequate protection against invasions of privacy or discriminatory profiling of people as potential terrorists. With reference to controversial comments about September 11 made by Prime Minister Chretien and others and the debate about "anti-Americanism," Roach examines whether September 11 has chilled Canadian democracy. He also examines the challenge September 11 presents for Canadian sovereignty on key components of foreign, military, and immigration policy and the possibility that Canadian Forces participated in violations of international law in Afghanistan. With specific reference to the threat of nuclear and biological terrorism and aviation safety, Roach argues that more emphasis on administrative and technological measures and less emphasis on criminal sanctions and military force may better protect Canadians from both terrorism and other threats to their security.
Details
280 Pages, 6 x 9
ISBN 9780773525856
April 2003
Formats: Paperback, eBook
"A very fine and important treatment of a highly topical and crucial issue. The particular strength of Roach's argument lies in his expert and insightful analysis of the anti-terrorism legislation and in the judicial context in which this legislation will be interpreted." Reg Whitaker, Distinguished Research Professor Emeritus, York University
"A fresh and readable analysis of the remarkable Canadian Government and public reactions to the events of September 11. Roach puts the events and Canada's reaction to them in perspective and many of his suggestions on how to increase security are excellent." John Higginbotham, Canadian Centre for Management Development
September 11RoachLaw Review - Reviewavons ici une version revue d’un ouvrage consacré au dossier épineux de la refonte de notre système pénal afin de satisfaire aux impératifs de la sécurité collective suite aux gestes de terrorisme du 11 septembre 2001. Je dis “revue” dans le sens que ce texte poursuit et perfectionne l’analyse que l’on retrouve dans le livre The Security of Freedom Essays on Canada’s Anti-Terrorism Bill [Toronto : University of Toronto Press, 2001] dont le professeur Roach était co-éditeur avec ses collègues R.J. Daniels et P. Macklem.’introduction de l’ouvrage situe avec à propos son objectif fondamental qui est d’examiner l’étendue des mesures dites réparatrices introduites suite au projet de loi -36 et qui font l’objet de sévères critiques, notamment sur la base qu’elles bafouent les libertés fondamentales des Canadiens tout en prodiguant un coup de gourdin massif au nationalisme canadien, d’ores et déjà sous le giron américain. D’une part, bien qu’en guise de volet descriptif, le professeur Roach nous livre une analyse prenante des dispositions législatives pertinentes afin de souligner ses craintes à l’effet que non seulement ces mesures seront-elles inefficaces pour assurer notre mieux-être face au terrorisme, elles résultent à miner l’équilibre précaire qui existait alors entre les libertés des citoyen(ne)s et les droits que possèdent les forces policières pour s’ingérer dans nos vies. Ce chapitre premier réussi à jeter un éclairage utile sur les craintes exprimées par maints commentateurs sur le bien-fondé des modifications législatives apportées par le législateur dans le sillon des détournements d’avions le 11 septembre 2001.de cette entrée en matière très bien réussie, l’auteur examine au second chapitre, avec une minutie exemplaire, les mesures qui visent à criminaliser le terrorisme pour conclure que cette refonte est sans objet, chaque geste des terroristes étant depuis fort longtemps assujetti à notre Code criminel. Qui plus est, l’exercice consiste aussi à mettre en relief certaines craintes portant sur l’étendue de la volonté de nos élu(e)s en ce qui à trait à proscrire des gestes ou des expressions politiques légitimes, quoique impopulaires.ensuite des reproches percutants au niveau du droit pénal de façon toute particulière. Ainsi, l’auteur écrit à la page 82: “We do both victims and the criminal law a disservice when we use victims as a reason for not respecting the rights of the accused. … Victims as well as suspects have a right to claim non-discrimination from the state. Nevertheless, we can affirm the equal value and humanity of every person by applying the regular criminal law in a resolute and non-discriminatory manner to every act of terrorism.”trois chapitres qui suivent, 4) « The Challenges of Preserving Canadian Law », 5) « The Challenges of Preserving Canadian Democracy » et 6) The Challenges of Preserving Canadian Sovereignty » décrivent avec pertinence ce que l’auteur plaide être le peu de constance que l’on retrouve dans le projet de loi ayant égard à nos balises jurisprudentielles et notre historique collectif et politique à titre de pays qui se targue d’être démocratique. Ce triple réquisitoire repose sur une plaidoirie très instructive et un engagement personnel. De fait, nous écrivons cette recension le 23 janvier 2004, et notre table de travail compte plusieurs quotidiens qui proclament en première page que le Premier ministre Paul Martin songe à revoir les balises législatives de la loi « anti-terroriste » à la lumière des débats contemporains et au Canada et en Grande-Bretagne.ce sens, une telle réévaluation serait tributaire des moult reproches qu’a mis de l’avant le prof. Roach dans le cadre de ces chapitres, notamment le cinquième. À ce sujet, il est opportun de rappeler que les mêmes soucis portant sur l’amenuisement du droit canadien sont discutés et répétés, sensiblement pour les mêmes motifs, dans les textes suivants : From Nuremberg to The Hague, The Future of International Criminal Justice, sous la direction de Philippe Sands, c.r., [Cambridge : Cambridge University Press, 2003], surtout à la p. 29 portant sur le triomphe de la force aux dépens du droit; aux pp. 50-56 en ce qui à trait à l’expansion peu recommandable de la notion de la complicité, notamment à la p. 56 où l’on reconnaît l’enseignement du prof. Roach lorsqu’on signale « There is, however, no requirement … for the accomplice to make a direct or substantial contribution to the commission of crime » ; et, enfin, à la p. 88 ayant égard au recours à la torture. De même, on retrouve plusieurs des thèmes discutés en premier dans September 11 Consequences for Canada, au chapitre 6, dans les articles que contient Justice for Crimes Against Humanity, sous la direction de Mark Lattimer et Philippe Sands, c.r. [Oxford : Hart Publishing, 2003]. Par souci de commodité, il est opportun de jeter un éclairage utile aux pp. 11, 20, 41, et 50 à 55.fins de notre recension, compte tenu des contraintes d’espace, nous devons nous contenter de scruter seulement une de ces controverses que soulève l’auteur : le droit au silence.ce qui est du droit au silence, le prof. Roach est d’avis que « Compelling a person at an investigative hearing to reveal information about terrorists that he or she may have assisted violates the person’s right to silence and against self-incrimination. It also offends traditions of adversarial justice which date back to the abolition of the Star Chamber in 1641 and the case of John Lilburne, who was imprisoned for two years because he would not testify under oath to the Star Chamber about whether religious books he shipped from England to Holland were seditious. » Voir la p. 94. L’auteur reconnaît d’emblée que « The government has, however, carefully constructed investigative hearings with an eye to minimize the likelihood that the courts will invalidate them under the Charter. There are procedural safeguards such as prior judicial authorization and access to counsel during the hearings. But these procedural protections are fairly weak. There is not much point in having lawyers if all they can do is tell their clients they can be punished if they do not talk. » Voir les pp. 94-95. De fait, il conclut qu’il est peu probable que les tribunaux cassent ces dispositions législatives ayant égard aux arguments que la poursuite pourra invoquer, dont l’exposition est faite aux pages qui suivent., il nous semble que les tribunaux pourraient intervenir pour restreindre la portée de ces principes, en se fondant sur le droit au silence en common law. En ce sens, l’appel se fait autant aux principes fondamentaux qu’à un instinct « viscéral » pour l’atteinte de la justice. Ainsi, rappelons que la magistrature canadienne a longtemps été formée par des professeurs de droit qui ont i
"An insightful and highly readable analysis... a valuable blueprint for confronting the challenges of terrorism and a primer on Canadian civics. This is an outstanding work, and a must-read for anyone who would understand Canada's role in the new circumstances of the early 21st century" Literary Review of Canada
Kent Roach is professor of law at the University of Toronto and the author of numerous books including The Supreme Court on Trial: Judicial Activism or Democratic Dialogue and Due Process and Victims' Rights: The New Law and Politics of Criminal Justice, both of which were short-listed for the Donner Prize for best public policy book.
9780228000730
$40.95 CAD
Cloth